As funções da intertextualidade
L
es Biens Mal Acquis sont, selon le Centre national de coopération au développement (CNCD), en Belgique, « tout bien meuble ou immeuble, tout avoir ou fonds susceptible d’appropriation privative soustrait illégalement du patrimoine public et qui a pour effet d’appauvrir le patrimoine de l’État. ». Ce sont le produit d’activités délictuelles ou criminelles qui ont permis à des dirigeants un enrichissement que leurs revenus ne peuvent justifier. Ils sont le résultat de détournements de fonds, de vols ou de transferts illicites d’argent public entre les comptes nationaux et leurs comptes personnels, de la corruption et de l’octroi de rétrocommissions. Les auteurs des infractions utilisent souvent les mécanismes d’évaporation des capitaux opaques, garant d’impunité, grâce notamment aux paradis fiscaux et judiciaires et à la complicité de pays développés. Le Sénégal a connu sa deuxième alternance le 25 Avril 2013, ce qui a permis à M.Maky Sall d’accéder au pouvoir comme le quatrième président de la République. Il a hérite d’un pays en crise sur tous les plans : La santé, l’éducation, l’énergie…Dés lors, la Traque des Biens Mal Acquis devient une priorité pour les nouveaux dirigeants. Ainsi, ils déterrent le CREI (Cour de Répression d’Enrichissement Illicite) qui existait sous le magistère de l’ancien président Abdou Diouf. Mais c’était une coquille vide. Selon le pouvoir c’est une demande populaire que tout ceux qui ont eu à gouverner rendent compte et justifient l’origine de leurs biens comme dans toutes les démocraties modèles. Cependant, dés l’activation de la CREI, les anciens dignitaires du régime libéral se disent être victimes de règlement de compte politique et que la CREI n’est pas habilitée à juger un ancien ministre de la République. Le PDS internationalise le problème des Biens Mal Acquis et porte plainte contre l’Etat au niveau de la CEDEAO. Les présumés détenteurs de Biens Mal Acquis sont