Resenha em francês
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ou reproduit dans un catalogue de vente. Pourquoi ne pas les avoir inventoriés ? Il est singulier que la copie du manuscrit de Hombres par Vanier présente dans la collection Fischer ne soit pas mentionnée ici, d’autant qu’elle a probablement servi à l’impression de l’édition originale (Christian Galantaris, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Paris, Genève, Éditions des Cendres, 2000, n° 192). On connaît en grande partie les versions préoriginales des poèmes de Chair parus du vivant de Verlaine. Pourquoi les signaler sans en tirer parti, alors qu’elles ont été visiblement contrôlées ? Les éditeurs ont rétabli le titre exact de la préoriginale de « Assonances galantes I » (« Chose pour l’Amuser », et non « Choses pour l’Amour » comme l’impriment toutes les éditions de la Pléiade) ; vu l’occasion, ne valait-il pas la peine d’établir les variantes et de donner un apparat critique complet ? La troisième partie de ce dossier, la plus fournie, se présente sous la forme d’une édition diplomatique des manuscrits assortie d’un commentaire des textes. On pourrait s’interroger sur la nécessité de donner l’édition diplomatique d’un manuscrit que le lecteur a précisément sous les yeux et qui, de par son statut terminal, pose relativement peu de problèmes de lecture. Quoi qu’il en soit, la transcription typographique de la « totalité des traces écrites » d’un manuscrit, taches d’encre comprises, implique des dispositions qui ne sont pas toujours faciles à observer. Passant sur les très rares inadvertances de ce travail (virgules manquantes dans Hombres, I, v. 9, III, v. 21, VIII, v. 5 ; un point d’interrogation transformé en point d’exclamation dans ibid., IV, v. 4, quelques hésitations orthographiques, notamment dans le traitement des accents), il faut s’arrêter sur la lecture des mots biffés, recouverts parfois de ratures prononcées. Si la lectio facilior prévaut souvent (identité supposée des leçons avant et après « correction », ce qui laisse